A travers ce livre, j'ai eu la joie de retrouver la littérature populaire et accessible des polars. Agréable et rapide à lire, ça occupe agréablement le temps perdu dans les transports en commun. De plus, j'ai eu la joie de retrouver la précision documentaire de Michael Crichton.
En deux mots, le roman décrit les préparatifs, l'exécution et le procès de l'attaque en 1855 d'un train qui convoyait la paye des soldat en Crimée. Au détour des chapitres, Michael Crichton nous présente de manière pédagogique, presque professorale la vie dans l'Angleterre victorienne. Cela tient presque du roman historique.
Mais l'intérêt du livre ne vient pas de là. C'est surtout la description passionnante d'un casse. J'ai toujours adoré les films du genre, telle "L'arnaque", "La prisonnière espagnole", "L'affaire Thomas Crown", "Hudson Hawkes", "Ocean's Eleven" et tant d'autres. Ces films où par leur charisme, leur génie et leur débrouillardise les malfaiteurs organisent un cambriolage ou une arnaque spectaculaire sans recourir à la violence ou l'intimidation armée.
Et dans la mesure ou le roman est basé sur des faits historiques, on peut dire que l'organisateur du coup, Edward Pierce était un génie. Je n'ose en dire plus pour ne pas déflorer l'intrique aux lecteurs potentiels. Mais vous pouvez y aller les yeux fermé c'est du tout bon, pour de la littérature de gare du moins. En à peine trois jours j'avais terminé le livre et j'ai passé un sacré bon moment.
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