Truman Capote s'est livré à un travail colossal pour reconstituer les différents aspects de l'affaire. Une minutie et un soin du détail qui transpirent sous les pages. L'histoire se divise ainsi en quatre grande parties. Tout d'abord l'exposition des personnages et notamment les victimes, la petite vie tranquille d'une famille de fermiers durant sa dernière journée et en parallèle les faits et gestes des assassins en devenir. Ensuite l'auteur nous présente les effets du massacre sur la population, la mise en place d'une enquête difficile et la cavale des meurtriers. Il est notable de constater qu'entre le avant et le après le quadruple meurtre, une ellipse importante est faite sur l'acte en lui même et ses causes. Ce qui tient le lecteur en haleine. La troisième partie voit la résolution de l'enquête policière grâce à un témoignage providentiel d'un détenu qui aurait fréquenté les meurtriers. On sait enfin le pourquoi et le comment de l'histoire. Enfin la dernière partie relate le procès des accusés et leurs derniers jours en prison avant l'exécution.
Si cette grande organisation facilite la vie au lecteur et le tient en haleine, la structure même du récit est déroutante. Pionnier de l'effet de conscience, Truman Capote passe d'un personnage à l'autre pour suivre le fil de leurs activités en parallèle sans répit. Mais pire, parfois il ouvre des parenthèses intéressantes mais qui coupent le fil du récit. L'histoire est parsemée de flashback sur la vie des assassins, sur la prise en compte de la psychiatrie dans les procès du Kansas. Au final on se trouve devant un livre étrange, enfantement bizarre du roman et du documentaire.
C'est assez bien écrit mais sans être exceptionnel, l'écrivain préférant nous présenter des faits détaillés que de se laisser aller à des envolées lyriques. Malgré l'atrocité de leur crime et la profonde futilité le l'acte les assassins deviendront finalement humains, malheureux voleurs qui venaient pour l'argent et qui n'auront récolté que quatre misérables dollars.
En bref, ça se laisse lire, mais sans être exceptionnel.
Très rapidement le narrateur deviens l'ami de Gatsby et découvre son but dans la vie, retrouver et séduire la jeune femme dont il était amoureux. Mais cette séduction lui sera fatale. Il mourra seul et sans amis.
Ça ressemble furieusement à l'une de ces mièvres comédies romantiques que j'exècre, mais allez savoir pourquoi cette histoire m'a touché, peut être par son ambiance.
Allez hop, il est temps de terminer mes bagages. L'oiseau migrateur s'en va célébrer la nouvelle année sur l'hémisphère sud.