samedi, juillet 26, 2008

Certains secrets ne devraient pas être dévoilés...

Encore une petite bafouille pour ne pas m'attarder sur Un secret qui ne vaut pas d'être dévoilé. En effet le roman éponyme de Philippe Grimbert avait adapté au cinéma l'an dernier et j'avais regretté de le manquer.
Imaginez vous ça le pitch de ce film, un homme qui découvre à l'âge adulte que le frère imaginaire qu'il s'était inventé pour combler sa lolitude enfantine existe pour de vrai. Ca stimule les papilles romanesque ça. Alors lorsque j'ai aperçu la couverture du livre, forcément j'ai investi.

Alors que ma lecture marathon des Bienveillantes de Jonathan Litell était interrompue par la perte inopinée du roman. Oui j'aime bien égarer mes affaires, c'est l'un de mes sports favori pour découvrir plus tard que je les avait sous les yeux. Enfin bref, j'avais décidé de faire une pause dans les atrocités nazies avec le livre de Philippe Grimbert.
Première déception, je retrouvais mes atrocités de la deuxième guerre mondiales par les phantasmes d'un petit garçon dans l'après guerre. De l'autre côté, dans les communautés juives parisiennes. Et quand je parle de phantasme, j'ai résumé l'intégralité du bouquin. Au début le narrateur nous présente son frère imaginaire, ensuite il décrit la rencontre idéale de ses parents pendant la guerre. Troisième et dernière partie du livre, il déterre le fameux secret et nous présente un autre phantasme à peine plus proche de la réalité.
En fait, sans dévoiler trop l'intrigue à peine plus épaisse que du papier à cigarette, le fond de l'histoire se limite à une histoire de séduction d'une banalité affligeante. Du genre je me marie avec machine mais en fait je tombe amoureux d'une autre. Oups, ça y est j'ai résumé le livre, désolé.

L'écriture est riche à en devenir bien souvent indigeste, mais heureusement les deux cents pages se finissent très vite, à peine deux trajets pour aller travailler en ce qui me concerne. C'était un de ces roman de gare tout juste bon à intéresser les âmes simples attirées par la psychologie de comptoir et les drames sentimentaux.
Je retourne à mes détestables nasillons des Bienveillantes.

Un oiseau déçu...

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