J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de Denis Lehanne, cet auteur Bostonien que j'avais découvert pendant mes récentes pérégrinations américaines. J'avais également dis qu'il me faudrait peu de temps avant d'y revenir. Et voilà c'est fait. J'ai acheté Shutter Island car cela me démangeait trop. Et encore une fois j'ai passé un très bon moment. Il m'a fallu moins de trois jours pour venir à bout de ce roman.
Il faut dire que la quatrième de couverture est alléchante. Deux marshalls fédéraux se rendent à la fin des années cinquante sur l'ile de Shutter Island dans la baie de Boston. Leur mission, retrouver une patiente qui s'est enfuie de l'hôpital psychiatrique. Mais sur une ile, elle ne peut pas aller bien loin, si ? L'affaire se corse lorsqu'un ouragan arrive sur l'île, que l'électricité disparaît tombe et que les malades mentaux criminels et dangereux s'enfuient. L'enquête mènera les deux marshalls très loin dans le labyrinthe de la folie.
Changement de style radical par rapport à un dernier verre avant la guerre. Terminé la politique et le racisme. Terminé les luttes de pouvoirs et les sévices sexuels. On perd l'ironie et le cynisme, mais on trouve une histoire teintée de mystères et de peurs. L'écriture change aussi un peu, le style flamboyant disparaît au profit d'un style plus simple plus vivant et plus tourné vers l'action.
Au final, même si de mon point de vue ce livre n'est pas aussi bluffant que le dernier verre. Il se laisse lire et même mieux que ça, il entre au panthéon des très bon livres.
Je ne peux pas en dire grand chose de plus sous peine de révéler les secrets. La seule chose, assez rare c'est que je me suis moi même fait piéger et c'est toujours un délice de se faire surprendre par un écrivain.
Un oiseau des iles
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