Il m'aura fallut du temps pour me résoudre à écrire cette petite revue de lecture. Je vais essayer d'évoquer Le loup des steppes, œuvre onirique phare du romancier de l'entre deux guerre Hermann Hesse.
Ce livre se présente comme un roman traditionnel mais sa dimension philosophique et même mystique transpire au travers du papier. De part la construction même, la première partie du livre n'est qu'une mise en abime et un jeu de miroirs complexe pour présenter le personnage principal, un certain Harry Haller. Un intellectuel petit bourgeois en révolte contre son milieu mais surtout contre lui même. Un loup des des steppes solitaire et perdu au milieu d'une époque qui ne lui correspond pas, ou la société décadente et superficielle s'enivre de rêve de revanche et de destruction. En effet, le contexte de l'Allemagne dans l'entre-deux-guerre teinte d'une noirceur amère le roman. Harry est malheureux mais plus que ça, il se déteste au point qu'il finira par se résoudre au suicide.
Au moment ou il se décide enfin à mettre fin à ses jours, il rencontre son alter égo féminin. Une femme mystérieuse et fatale qui l'initiera aux plaisirs de la vie, de la superficialité et à la frivolité. Mais la jeune femme, derrière les apparences et son insouciance comprend la torture intérieure de Harry, elle ressent la même. Après lui avoir appris à vivre elle lui demandera de la tuer. La toute dernière partie du livre soulève enfin un peu le voile sur les thématiques mystiques annoncées en préambule. Le théâtre magique et les immortels, spectacle réservé aux insensés transparaissaient dès les premières pages, ce n'est que dans le final que Harry pourra s'y joindre et y perdre l'esprit.
Que dire après avoir terminé la dernière page. Je ne sais pas, je suis probablement passé à côté des enseignements du livre. Ce n'est pas forcément grave, au contraire. Par certains aspect ce livre m'a fait penser au cinéma de David Lynch. J'ai ressenti le frisson d'incompréhension, que le discours est tout simplement trop grand pour rentrer dans le support. C'est au spectateur de trouver sa propre vérité. L'important n'est même pas de trouver cette vérité, mais simplement de la chercher. Au fil du voyage initiatique de Harry, c'est le lecteur qui traverse son propre rite de passage.
Intéressant et certainement à lire. Le loup des steppes n'a pas vieilli avec les années.
Ce livre se présente comme un roman traditionnel mais sa dimension philosophique et même mystique transpire au travers du papier. De part la construction même, la première partie du livre n'est qu'une mise en abime et un jeu de miroirs complexe pour présenter le personnage principal, un certain Harry Haller. Un intellectuel petit bourgeois en révolte contre son milieu mais surtout contre lui même. Un loup des des steppes solitaire et perdu au milieu d'une époque qui ne lui correspond pas, ou la société décadente et superficielle s'enivre de rêve de revanche et de destruction. En effet, le contexte de l'Allemagne dans l'entre-deux-guerre teinte d'une noirceur amère le roman. Harry est malheureux mais plus que ça, il se déteste au point qu'il finira par se résoudre au suicide.
Au moment ou il se décide enfin à mettre fin à ses jours, il rencontre son alter égo féminin. Une femme mystérieuse et fatale qui l'initiera aux plaisirs de la vie, de la superficialité et à la frivolité. Mais la jeune femme, derrière les apparences et son insouciance comprend la torture intérieure de Harry, elle ressent la même. Après lui avoir appris à vivre elle lui demandera de la tuer. La toute dernière partie du livre soulève enfin un peu le voile sur les thématiques mystiques annoncées en préambule. Le théâtre magique et les immortels, spectacle réservé aux insensés transparaissaient dès les premières pages, ce n'est que dans le final que Harry pourra s'y joindre et y perdre l'esprit.
Que dire après avoir terminé la dernière page. Je ne sais pas, je suis probablement passé à côté des enseignements du livre. Ce n'est pas forcément grave, au contraire. Par certains aspect ce livre m'a fait penser au cinéma de David Lynch. J'ai ressenti le frisson d'incompréhension, que le discours est tout simplement trop grand pour rentrer dans le support. C'est au spectateur de trouver sa propre vérité. L'important n'est même pas de trouver cette vérité, mais simplement de la chercher. Au fil du voyage initiatique de Harry, c'est le lecteur qui traverse son propre rite de passage.
Intéressant et certainement à lire. Le loup des steppes n'a pas vieilli avec les années.
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