J’évoquais dernièrement ma pile de livre à commenter. Il ne s’agit pas d’une vue d ‘un esprit fatigué comme la fameuse pile-à-lire. Non ma pile de livre à commenter se comprends au premier degré. A chaque fois que je termine un roman je l’entasse, je l’empile sur le coin de mon bureau, pour me souvenir d’en publier une revue sur ces pages. Hum, la fameuse pile dépasse maintenant l’écran de mon ordinateur. Comme quoi le retard peut aussi se mesurer en centimètres, et dans mon cas en décimètres, j‘ai honte.
Même le précédent billet date d’un mois, même si février est toujours plus court le calendrier m’accuse. Je me rend donc et je m’attelle à la tâche. D’autant plus que je dois me dégourdir la plume, elle qui n’est quasiment pas sortie de l’hiver.
Le plus difficile reste de se forcer à passer en revue des livres médiocres. Quand bien même une critique acide est souvent facile et jubilatoire pour son auteur, certains livres n’en valent même pas la peine. Suivez-moi, ou pas, à la poursuite de Michael Connelly et de son soporifique Deuil interdit.
Afin d’ouvrir un peu mes œillères littéraires, je me force régulièrement à découvrir les classiques des différents styles. Les rayonnages de polars débordent chez les libraires, et pourtant ce genre ne m’attire pas plus que cela. En furetant sur le net, j’ai découvert que Michael Connelly était l’un de ses classiques contemporain du policier, spécialisé dans le fameux LAPD californien. Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre de retrouver la ville des anges fantasmée par tant de poètes.
Les premières pages du roman s’ouvrent sur la réintégration de l’inspecteur Harry Bosh au sein de la police et de son affectation au département des affaires classées. Pourquoi l’inspecteur favori du romancier s’était ainsi retrouvé mis à pied, on n’en saura rien . De fait le détail n’a que peu d’importance dans l’histoire et j’avoue n’avoir aucune envie de lire les tomes précédents. Donc Harry Bosh revient dans la police et retrouve une ancienne coéquipière et dès son premier jour reprends une enquête sur la mort d’une jeune lycéenne. Près de vingt ans ont passé depuis l’affaire mais la police scientifique a permis de ressortir le dossier grâce aux nouvelles technologies comme l’analyse de l’ADN.
Pour sa première journée, l’inspecteur Harry; décidément le nom est révélateur; sera confronté à son pire ennemi, déterrera une affaire de corruption, se fera agresser dans le quartier des sdf. Accessoirement quelques jours après, il terminera l’affaire, en suivant très classiquement la routine policière.
Si le roman est intéressant dans ce qu’il cherche le réalisme, on s’ennuie ferme devant les passages à la limite du documentaire. Même si le narrateur exhibe ses atours de cavalier solitaire, bourreau de travail, génie incompris et seul contre tous, l’affaire reste banale et la procédure d’un classique assommant.
Pour résumer, le héro est horripilant, sa coéquipière et les autres membres de la police ne servent que de faire valoir, l’affaire en elle-même est pénible et banale, toutes les pistes intéressantes sont systématiquement écartés. Dernière goutte pour faire déborder le vase, c’est atrocement mal écrit. J’ai du mal à comprendre comment on peut devenir célèbre avec des daubes dans le genre.
Voilà tout pour conclure une revue de lecture bâclée et sans inspiration, à l’image du roman.
Même le précédent billet date d’un mois, même si février est toujours plus court le calendrier m’accuse. Je me rend donc et je m’attelle à la tâche. D’autant plus que je dois me dégourdir la plume, elle qui n’est quasiment pas sortie de l’hiver.
Le plus difficile reste de se forcer à passer en revue des livres médiocres. Quand bien même une critique acide est souvent facile et jubilatoire pour son auteur, certains livres n’en valent même pas la peine. Suivez-moi, ou pas, à la poursuite de Michael Connelly et de son soporifique Deuil interdit.
Afin d’ouvrir un peu mes œillères littéraires, je me force régulièrement à découvrir les classiques des différents styles. Les rayonnages de polars débordent chez les libraires, et pourtant ce genre ne m’attire pas plus que cela. En furetant sur le net, j’ai découvert que Michael Connelly était l’un de ses classiques contemporain du policier, spécialisé dans le fameux LAPD californien. Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre de retrouver la ville des anges fantasmée par tant de poètes.
Les premières pages du roman s’ouvrent sur la réintégration de l’inspecteur Harry Bosh au sein de la police et de son affectation au département des affaires classées. Pourquoi l’inspecteur favori du romancier s’était ainsi retrouvé mis à pied, on n’en saura rien . De fait le détail n’a que peu d’importance dans l’histoire et j’avoue n’avoir aucune envie de lire les tomes précédents. Donc Harry Bosh revient dans la police et retrouve une ancienne coéquipière et dès son premier jour reprends une enquête sur la mort d’une jeune lycéenne. Près de vingt ans ont passé depuis l’affaire mais la police scientifique a permis de ressortir le dossier grâce aux nouvelles technologies comme l’analyse de l’ADN.
Pour sa première journée, l’inspecteur Harry; décidément le nom est révélateur; sera confronté à son pire ennemi, déterrera une affaire de corruption, se fera agresser dans le quartier des sdf. Accessoirement quelques jours après, il terminera l’affaire, en suivant très classiquement la routine policière.
Si le roman est intéressant dans ce qu’il cherche le réalisme, on s’ennuie ferme devant les passages à la limite du documentaire. Même si le narrateur exhibe ses atours de cavalier solitaire, bourreau de travail, génie incompris et seul contre tous, l’affaire reste banale et la procédure d’un classique assommant.
Pour résumer, le héro est horripilant, sa coéquipière et les autres membres de la police ne servent que de faire valoir, l’affaire en elle-même est pénible et banale, toutes les pistes intéressantes sont systématiquement écartés. Dernière goutte pour faire déborder le vase, c’est atrocement mal écrit. J’ai du mal à comprendre comment on peut devenir célèbre avec des daubes dans le genre.
Voilà tout pour conclure une revue de lecture bâclée et sans inspiration, à l’image du roman.
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