Grâce à un simple petit clic ma vie privée va devenir publique. Le monde entier me regarde, vous êtes tous cachés dans mon moniteur pour me surveiller. Et même si ce n'est pas vrai et que mon petit site restera noyé dans la masse des confessions numériques, le sentiment d'étaler pudiquement son intimité dans la place publique reste troublant.
Alors que vais-je faire ici, je ne sais pas. Par contre, je sais ce que je viens y chercher, des repères. Le temps coule et me glisse entre les doigts, j'ai 28 ans et j'ai beau chercher je ne comprends pas où sont passées toutes ces années. J'ai l'impression douloureuse qu'hier encore j'étais le roi du monde à cacher mes chaussures dans le bac à sable. J'ai du oublier de grandir car l'idée d'être un adulte responsable m'effraie plus que jamais.
J'espère que ce blog (je ne sais pas si c'est mon état d'esprit, mais ce mot m'évoque bizarrement le mariage des idées de bogue et de blues) me permettra de faire la différence entre aujourd'hui et hier.
Je vais ouvrir le bal en t'offrant à toi, visiteur égaré le maladroit poème que j'avais rédigé quelque mois plus tôt frappé par l'inconsistance des souvenirs. . .
Le temps qui passe, caresse ma conscienceContinuellement, y trace des sillons
Le temps qui casse, paresse de mes sens
Voit si l'éphémère sera ou non…
L'oiseau apprenti poete
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