Encore un week-end de passé. C'est marrant ça le week-end on l'espère toute la semaine, rêvant d'avoir enfin le temps de faire les choses, de pouvoir profiter d'une météo radieuse pour retrouver la nature …
Et puis se profile la matinée du samedi, maussade et froide. On aimerait dormir, mais le corps habitué au rythme du travail s'éveille tout seul et Morphée ferme ses portes pour la journée.
Du coup pour occuper ces heures grises d'insomnie, le réconfort virtuel des loisirs électroniques se révèle comme une évidence. Le problème c'est lorsque l'on s'aperçoit qu'il est déjà 15 heures et que toute la matinée a disparue, véritablement gâchée par les jeux vidéos et les flâneries sur la toile.
Au dehors, le temps ne s'est pas amélioré et l'on ne sait que faire. Il faut sortir, tout de suite profiter du week-end apparaît comme un commandement divin
Dans la précipitation survient l'erreur classique du samedi après midi. Tiens, si j'allais m'acheter des bouquins à la fnac, je n'ai plus grand-chose à lire…
Mon après midi fût donc également gâchée par cette solitude immense au milieu des foules consommatrices. C'est assez étrange de se trouver dans les rayons librairies de ces temples de la culture bradée; il y a beaucoup de gens, tous préoccupés par l'achat de livres qui leur permettront ensuite de s'isoler de cette masse grouillante.
Dimanche, là journée fût une morne et déplaisante reproduction du samedi. Toujours ce sentiment de vide. Il faudrait probablement que j'immole mon ordinateur, ma télévision et que l'autodafé de ma bibliothèque me force à m'ouvrir au monde.
Maintenant, le week-end est définitivement terminé et j'attends avec impatience le prochain pour faire toutes ces choses que je n'aurais pas le temps de faire cette semaine…
L'oiseau chanteur, en plein dans la petite déprime désabusée du lundi
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