Et oui !!! Ce qui me retient entre autres de passer plus de temps à raconter ma vie sur le net, c'est le boulot. Je vais en parler un peu aujourd'hui. Mais pas beaucoup car cela n'intéresse personne, et certainement pas moi.
Je fais donc ce que l'on pourrait appeler de la recherche et à mon grand malheur, je ne trouve pas grand-chose, mis à part peut être quelques lignes agréables qui soldent mon relevé de compte en positif tous les mois.
Ma thématique de recherche n'éveille plus beaucoup d'intérêts chez moi. Peut-être parce que j'en ai tiré la moelle en écrivant ma thèse. Peut être parce que je ne crois pas à une quelconque application de mes travaux dans un futur proche. Pour résumer mon travail m'ennuie souvent.
Mais parfois j'y trouve un certain plaisir. Tout particulièrement lorsqu'il s'agit de communiquer ou d'écrire. Car s'il est un des rares épanouissements que je trouve dans la recherche, c'est la vulgarisation. Faire avancer la Science avec un grand ou petit 's' est une chose, mais il est tout autant important de pouvoir expliquer ce que l'on a fait. Car toute connaissance non transmise est perdue.
Enfin bref, il y a quelques jours j'ai dû écrire l'introduction d'un article qui visait à expliciter les travaux entrepris par le projet de recherche auquel je collabore. En l'occurrence, je me suis attaché à présenter en quelques mots le concept d'intelligence ambiante. Vaste programme.
Comme je ne suis pas mécontent de mon petit texte, et que celui-ci est voué à disparaître ou être défiguré par une horde de relecteurs le voici, presque pas modifié.
Une encombrante boite beige, un morne écran noir et un enchevêtrement de câbles qui trônent de manière arrogante au beau milieu du salon, voilà l'ordinateur personnel. Et l'on ne peut que se réjouir de sa prochaine disparition.
L'ère du PC a constitué dans les années 80 une véritable révolution par rapport aux premiers ordinateurs centraux partagés par de multiples utilisateurs. Mais avec la diffusion des réseaux à large bande en général et d'Internet en particulier un autre bouleversement s'est enclenché. Le terminal couteau suisse de l'information disparaissait derrière les services offert par le réseau. Il n'est pas rare aujourd'hui d'observer des utilisateurs pour lesquels l'ordinateur n'est utilisé que comme une passerelle obligatoire vers Internet, le web et la messagerie.
Une quatrième vague, celle des objets communicants est aujourd'hui en train de déferler sur le monde de l'information. Il est probable qu'elle changera à jamais notre rapport avec la technologie. Tous ces châteaux de sable, représentés aujourd'hui par une multiplicité de terminaux hétérogènes devront se fondre dans un rivage harmonieux entre la terre des hommes et l'océan numérique.
A côté des traditionnels ordinateurs de bureau plus ou moins portables, on trouve aujourd'hui le téléphone cellulaire, des boîtes pour accéder au réseau, des téléviseurs multimédia, des dispositifs home cinéma qui s'inscrivent sur le réseau domestique. Même les appareils photos, les baladeurs, les voitures, ou de simples montres présentent des capacités de traitement de l'information et de communication qui feraient pâlir nos pc d'hier.
Malheureusement tous ces dispositifs sont bien trop souvent cloisonnés dans leur usage, rendant l'utilisateur prisonnier d'un véritable labyrinthe technologique. Mon employeur, en tant qu'opérateur de services à un véritable rôle à jouer dans ce dédale.
La thématique ambitieuse de notre projet est donc de chercher à tirer parti de la diversité des dispositifs dans l'environnement pour élargir la bande d'interaction entre l'utilisateur et les services. Pouvoir communiquer partout et tout le temps d'une part, mais aussi pouvoir adapter la communication en fonction de la situation ou du contexte dans lequel se trouve l'utilisateur. C'est véritablement l'espace qui est destiné à devenir intelligent pour offrir aux utilisateurs une interface unifiée vers une nouvelle expérience des télécommunications.
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