jeudi, avril 30, 2009

J’ai la mémoire qui flanche…

Je n’ai pas encore l’âge pour laisser mon esprit sombrer dans les eaux profondes d’Alzheimer. Et puis j’ai toujours eu la mémoire capricieuse. Il n’empêche, que ne pas se souvenir d’un livre lu la semaine passée c’est un comble. Hier soir je commençais un petit laïus sur mon livre de chevet actuel lorsqu’un doute affreux me saisit. Et si depuis la lecture de la Horde du Contrevent j’en avais oublié un ? J’ai eu beau me casser la tête pendant près d’une heure, pas moyen de savoir qu’est ce qui m’avait échappé. J’en ai conclu que j’avais rêvé.

Et puis ce matin en consultant le registre de mes achats de roman, je suis retombé sur ce titre, L’instinct de l’équarisseur de Thomas Day. J’avais déjà été très déçu par l’automate de Nuremberg du même auteur. L’idée était géniale mais la réalisation bâclée. J’avais donc donné une deuxième chance à Thomas Day, peine perdue apparemment.
Dans l’instinct de l’équarisseur, le personnage principal est Conan Doyle. Oui, le plus que célèbre papa de Sherlock Holmes. Mais dans cette histoire, Sherlock Holmes existe vraiment. Dans un monde parallèle au nôtre ou Conan Doyle est embaucher pour relater les affaires du célèbre enquêteur.
Seulement l’univers de Sherlock Holmes est très différent du notre car une race extra-terrestre y a rapporté sa technologie avancée. Les Worshs sont des sortes de petits oursons en peluche à la fourrure orange comme nés du croisement incestueux entre Winnie et son compère Tigrou. Du coup, les inventions fantasques et délirantes du steampunk ont changé le monde. Londres s’appelle Londen et Sherlock y est un cocaïnomane névrosé et sadique qui défoule ses pulsions au travers de ses activités d’assassin mandaté par la reine. Son camarade Watson y est un savant fou, l’inventeur de la machine pour passer d’un monde à l’autre.
Bref résumé ainsi en quelque lignes, ça donne envie à tous les férus d’imaginaire tel que moi. C’est d’ailleurs pour ça que je l’ai acheté.

Au final le livre n’est pas franchement mauvais. Le sujet est traité correctement et l’impressionnante bibliographie documentaire amassée par l’auteur ne s’étale pas inutilement. Mais bon, c’est le genre de livre qu’on oublie. La preuve en est. Quelque chose d’insipide qui fait passer agréablement le temps sans toutefois mériter que l’on y attache trop d’importance.

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